Si les interactions aériennes et souterraines entre les arbres et les cultures impactent directement les performances des légumes, elles ont également un impact indirect en modifiant les interactions trophiques à l’œuvre entre les bio agresseurs et l’ensemble des auxiliaires susceptibles de les contrôler.

De quelle manière et dans quelle mesure l’agroforesterie impacte-t-elle les communautés d’auxiliaires et de ravageurs ? Quel service de régulation naturelle en attendre ?

Pour répondre à cette question : Pour étudier ces interactions complexes, nous procédons en plusieurs étapes :

• Suivis saisonnier et journalier de l’activité des carabes et des araignées et étude de leurs traits fonctionnels.
• Suivis de la mobilité des prédateurs du sol (carabes et arachnides) entre cultures et bandes enherbées.
• Suivis de l’activité-densité et de la diversité des arachnides épigées au sein des cultures de tomates.
• Suivis de l’activité-densité des limaces et des dégâts sur les laitues.
• Suivis de l’activité-densité des punaises et des dégâts associés sur tomates.
• Etude du potentiel de prédation des prédateurs arthropodes du sol grâce à des cartes de prédation.
• Etude de l’impact de l’agroforesterie sur le parasitisme des punaises, avec un focus sur la punaise verte Nezara viridula

Sorties attendues

• Une meilleure compréhension des interactions biotiques à l’œuvre dans ces systèmes et la manière dont les modifications microclimatiques les impactent. Des pistes de réflexions pour favoriser la lutte biologique par conservation dans ces systèmes.